• L'année du certificat d'étude est arrivé, juin le mois de tensions pour nous candidats, nous  avions l'appréhension de ne pas réussir à cet examen très important à l'époque. Jeannot peu enclin aux études prenait ça à la légère ne se faisant pas de souci. En fin de journée, après la classe un cour spécial était organisé, afin de nous mettre à niveau. Jeannot la tête en l'air prenait cela pour de la rigolade, nous étions invité à nous présenter à tour de rôle devant le tableau noir, quand son tour arriva, il s'avança tranquillement prit la craie et se mit à écrire, plus le texte avançait, plus les fautes s'accumulaient, il le faisait sans aucun doute exprès.

    Le professeur désespéré le fit convoquer chez le directeur qui le somma de s'expliquer, il fut menacé de ne pas être présenté à l'examen, devant cette menace qu'il trouvait sévère, il promit de ne plus faire l'imbécile et de se mettre au travail. Le jour fatidique il se leva en retard, couru jusqu'à l'école ou le car l'attendait, dans la précipitation il oublia son matériel, et sans rien dire grimpa dans le car. Le prof le voyant sans rien dans les mains l'interrogea, Jeannot embarrassé lui avoua avoir oublié son cartable. A destination le professeur fit des pied et des mains pour lui trouver au moins le strict minimum et voilà notre Jeannot équipé pour tenter de réussir d'obtenir ce certificat sésame pour l'avenir. Dans la classe peu de bruit, quelques chuchotements sous l'oeil du surveillant. Les devoirs terminés et déposés dans la corbeille, nous étions invités à nous présenter individuellement devant trois personnes jugées sur une estrade, à leur demande nous devions choisir entre une chanson ou une récitation. Interrogeant Jeannot, il me dit avoir choisi de chanter "mon beau sapin" mais qu'on l'avait interrompu vu son inaptitude au chant. Après cela nous étions libre, les résultats ne seraient connu que dans l'après-midi. Avec Jeannot nous descendons en ville pour déjeuner dans un petit restaurant, plutôt une ^pension pour ouvrier qui trouvait là une cuisine familiale, c'était tenu par deux dames âgées qui nous chouchouta un peu, c'était la première fois que nous déjeunions hors de chez nous. Dans la salle voisine un billard nous tendait les bras, après une partie que j'ai perdu évidemment, car Jeannot sérieux ressemblait à un pro du billard. En remontant vers la grande place, une surprise nous attendait le cirque Pinder montait son chapiteau, un spectacle fabuleux pour nos yeux, nous faisons le tour de la ménagerie pour regarder les fauves, oubliant l'heure des résultats et nous arrivons à l'école essoufflés, le directeur debout sur une estrade citait le nom des élèves reçu, son nom fut prononcé, il avait réussi, ainsi que nous tous.

    L'honneur de l'école était sauf

     


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  • (voir la traversée)

    Ti-Saozon


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  • La souris

    Petite réalisation


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  • Rêveur et solitaire, Alex passait des heures à regarder la mer du haut de son " rocher du renard". Rocher qui à marée haute était entouré par la mer. Alex aimait ces moments là, écoutant le vent et le bruit des vagues, oubliant que le temps passait.

    Un jour installé confortablement sur un tapis d'herbe un livre à la main, c'est vrai qu'il avait un gout prononcé pour la lecture.

    Cet après midi là plongé dans sa lecture, il ne vit pas le temps passer. Le ciel s'assombrissant il décida qu'il était temps de rejoindre sa demeure. Descendant de son perchoir quel ne fut pas sa surprise en constatant que la mer entourait son îlot.

    Aïe! comment faire, ne sachant pas nager, il n'était pas question de se jeter à l'eau, après un instant de panique il trouva plus sage d'attendre que la marée redescende. La nuit tombant il se réinstalla sur son carrée d'herbe et attendit. Il finit par s'endormir, le froid le réveilla, transi il se réfugia dans le creux du rocher surveillant la descente de l'eau.

    Après quelques heures d'attente, le niveau avait suffisamment baissé pour tenter une traversée, dubitatif calculant la distance à parcourir  pour rejoindre la plage, il se déshabilla fit un paquet de ses vêtements les tenant à bout de bras, il s'enfonça doucement dans l'eau en frissonnant, il rejoignit ainsi les galets. Gelé et tremblant de tout son corps il se revêtit et couru vers la maison de ses parents, monta silencieusement vers sa chambre, s'enfoui sous sa couette en se disant qu'il ferait plus attention les prochaines fois.

     


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  • ou l'insouciance de  deux gamins

    C'est le mois de juillet et les vacances, accompagné de mon ami Daniel, désoeuvrés, nous déambulons vers la pointe de Bloscon , un ensemble fortifié, laissé à l'abandon et servant de décharge .En fouillant dans cet amas de bois et ferraille, nous extirpons  une gouttière en bois assez longue et d'une largeur dans la quelle je tiens assis, c 'est en me voyant ainsi que Daniel à eu la fumeuse idée d'en faire une pirogue. Et nous voilà à la recherche d'autres objets pouvant nous servir à la construction, de mon coté j'ai découvert un petit tonneau  et des planchettes, Daniel revient avec de la ficelle et de la corde. Après inventaire, nous nous attaquons à l'assemblage, après une heure d'efforts, nous avons devant nous une chose qui ne ressemble en rien à une pirogue, nous en rigolons  finalement content de nous. La mise à l'eau frôle de l'exploit. Dans la précipitation nous avons fait l'assemblage sur place, la mer se trouvant en contre bas le transport sur les rochers n'était pas aisé mais ont y ai arrivé avec quelques égratignures aux genoux.

    Et vogue la galère cap sur (ti saozon)  une petite île en face de Roscoff et que l'on aperçoit lorsque l'on se promène sur le port.

    Le voyage aller ne nous causa pas de problèmes à part quelques ampoules aux mains après une traversée sereine , à notre grande surprise nous sommes accueillis sur la petite plage de l'îlot par une troupe de scouts qui campent là depuis une semaine et qui ont suivi notre périple à la jumelle. Nous sommes vite entourés par les scout qui nous aident à sortir notre engin de l'eau, nous sommes fatigués, restons environs une heure sur le rocher et nous décidons de repartir,  sous l'oeil ébahi de nos scouts. Il y a deux adultes avec eux mais aucun ne s'opposera à notre départ, ils auraient du voir le danger de notre entreprise.

    Le temps du retour s'allongera, la gouttière est gorgée d'eau, le tonneau est percé et il se rempli peu à peu, notre embarcation vire au sous-marin, de l'eau jusqu'à la poitrine , le silence règne nous ne communiquons plus, la peur ne nous étreint pas encore mais le moral en à prit un coup, je scrute la côte j'ai l'impression que l'ont s'en éloigne  je demande à Daniel si c'est le courant qui nous  entraîne, oui rame plus fort me hurle t'il, et puis d'un seul coup nous avons l'impression d'être propulsé, nous avons franchi le courant. Le moral revient aussitôt, entre temps la marée à montée, les vagues se brisent sur les rochers, le ressac nous empêche d'aborder, après maintes tentatives, épuisés nous décidons de nous jeter à la mer. A la nage nous arrivons à rejoindre une petite crique. 

    L'aventure est terminée, le lendemain nous sommes fourbus, le dos et les bras brûlés par le soleil et le sel marin.

    je me demande pourquoi je ne me suis pas engagé dans la marine

    Alex  le fennec

    La traversée


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